Vous êtes comme moi …. Surtout si vous avez passé les cinquante ans …. Vous commencez à avoir des pensées existentialistes. La mort, la vie etc. ….La beauté, l’intelligence, l’amour ? ça vous a passé autour des trente ans.

Toute notre vie est marquée par le temps,le temps qui passe, le temps qu’il fait, le temps qu’il reste, le temps passé, le tempérament ….

Et en ce qui concerne la mort le temps reste-t-il aussi omniprésent. Combien de temps ça dure la mort ?

Là si je ne vous ai pas plombé votre journée, ce n’est pas faute d’avoir essayé.

 

 

Bon d’accord vous êtes plus attentionnés au problème du prix du fuel …. Mais imaginons un monde où ….. on se poserait ce type problème abscond. Les ceux ce qui pensent qu’en temps que prof de math j’ai du mal à utiliser certains termes, je me permets de leur faire remarquer que le terme "abscond" vient du latin abscondérer qui signifie cacher ……Ce uniquement pour me venger de mon prof de latin de terminal .


Mais nous nous éloignons de notre sujet, comme le pronom personnel bêtement placé après le verbe pronominal qui rappelle à la proposition relative qui  n’ayant rien de franchement relatif aurait tout de même intérêt à s’accorder avec le verbe qui comme moi, aurait tout intérêt à revenir à son sujet.

 

Posons le problème.

La vitesse c’est la distance divisée par le temps.

Sur ce tout le monde est d’accord.

Donc compte tenu des règles inéluctables de la proportionnalité.

On peut sans faillir, considérer que le temps c’est la distance divisée par la vitesse.

Jusque là tout le monde suit…..

 

Interrogeons nous,maintenant, sur le temps dans le cas de la mort.

La mort étant le plus souvent caractérisée par une absence totale de mouvement, la vitesse est nulle ( Il est en effet, assez rare de voir un mort prendre ses jambes à son cou., ce qui d’ailleurs, même dans le cas courant, est une attitude assez inconfortable).

 On peut donc considérer, que dès le dernier souffle donné, c’est d’ailleurs la dernière chose que vous donnerez, on aura  une distance divisée par zéro. Je conseille aux camarades curés qui pratiquent l'extrème-onction, de bien vouloir préciser ce détail au futur défunt, voire des fins si c'est trop tard.

 

Mais que se passe-t-il quand on divise par zéro ?

Dans le monde mathématiquement cruel qui nous entoure, nous constatons qu’on ne peut diviser par zéro. Les quelques élèves qui dans un moment d’égarement ont essayé, ont soit tué sur le champ leur professeur de mathématique, soit se sont retrouvés accrochés par la cravate par le dit professeur. ( tout dépendait de l’âge du dit professeur).

 

Le zéro en mathématique est un monde étrange …. Voire inquiétant …..

En néfait …(les lecteurs, et en particulier ma belle sœur, professeur de lettre,  qui oserait penser que le mot précédent la parenthèse est une faute d’orthographe sont gravement dans l’erreur , il s’agit d’un effet de style…).

En néfait , on ne peut pas diviser par zéro……Ce que je m’en vais tenter de vous expliquer.

 

A l’époque ancienne où on faisait  les divisions en chantant, dans ces époques lointaines où les IUFM n’existaient pas, et  où il ne nous fallait pas rédiger dix pages de calculs savants pour trouver le quotient de dix par cinq. A une époque lointaine où on faisait encore des divisions, voilà ce qui se passait.

 

Le maître  disait :

«  dix divisé par deux ? »

Répétez disait le maître.

« Dans dix combien il y a de fois deux disait l’élève. »

 « Alors ? » disait le maître.

« Bon sang mais c’est bien sur » disait l’élève

«  dans dix , il y a cinq fois deux »

« …. Elémentaire mon cher Watson ».disait le maître.

C’est à ce moment que passe le piaf., c'est-à-dire  l’oiseau Lyre passe...

Alors l'oiseau descend
et joue avec l'enfant
Deux et deux quatre...
Répétez ! dit le maître
et l'enfant joue
l'oiseau joue avec lui...

 

Imaginez maintenant que vous divisâtes par zéro.

« Dix divisé par zéro » dit le maître ?

« Dans dix combien y a-t-il de fois zéro ? » dit l’élève

«  Où dans quelque chose combien y a-t-il de fois rien ? » dit le maître

L’enfant réfléchit et dit :

"Mais, il y a une infinité de rien dans quelque chose »

 « et c’est pourquoi, quand on divise par zéro on trouve l’infini » dit le maître.

C’est parfois angoissant les mathématiques.

 

Donc,  le temps dans le cas de la mort,  étant de la distance divisée par zéro, c’est donc que le temps dans le cas de la  mort est infini.

Et, toc pour tous ceux qui balivernent en nous racontant que les âmes vont ressusciter et courir dans les nuages.

Ce petit baguenaudage sur la mort nous prouve que c’est mathématiquement impossible.

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